En octobre 2019, les \u00e9lus de Trivalis ont entam\u00e9 le d\u00e9bat d\u2019orientation budg\u00e9taire et ont abouti \u00e0 un budget pr\u00e9visionnel pour 2020. Le 17 d\u00e9cembre, l\u2019histoire est tout autre : le contexte international est pass\u00e9 par l\u00e0 avec la crise sur le carton et sur le papier. La demande de carton a chut\u00e9 car la Chine a ferm\u00e9 ses portes ; par ailleurs, les usines fran\u00e7aises qui fabriquent du papier ont moins de demande avec le d\u00e9veloppement de la communication num\u00e9rique. R\u00e9sultat, les cours de ces deux produits ont chut\u00e9, et vont provoquer une perte de recettes consid\u00e9rable pour Trivalis.<\/p>\n
Ainsi, le budget a d\u00fb \u00eatre r\u00e9\u00e9valu\u00e9 en mati\u00e8re de charges, provoquant une augmentation des contributions \u00e0 verser par les collectivit\u00e9s au syndicat d\u00e9partemental. Le DOB avait \u00e9tabli les contributions \u00e0 un total de 28,30 millions d\u2019\u20ac ; le budget 2020 vot\u00e9 ressort \u00e0 29,35 millions d\u2019\u20ac. Le manque \u00e0 gagner sur les recettes du carton, des cartonnettes et du papier se traduit par une moyenne de 1,74 \u20ac en plus par habitant.<\/p>\n
Depuis ces accidents de march\u00e9, Trivalis \u00e9tudie et recherche de nouvelles voies pour la vente du carton et du papier.<\/p>\n
On l\u2019oublie trop souvent, une partie des d\u00e9chets sont des marchandises soumises \u00e0 la loi des march\u00e9s, \u00e0 la loi de l\u2019offre et de la demande. La crise de l\u2019automne 2019 nous le rappelle.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"