Les déchets dangereux, en déchèterie, ne représentent pas une grosse quantité en poids. Mais la nature chimique de ces produits rend leur tri exigeant et leur traitement précieux.
Depuis plus de 15 ans, la majorité des déchèteries de Vendée collectent les déchets dangereux que Trivalis prend en charge, pour en assurer le traitement. Leur quantité a évolué : 325 tonnes collectées en 2003, plus de 1 860 tonnes (1) en 2019. L’évolution peut s’expliquer par un soin des particuliers à venir déposer leurs déchets dangereux dans un lieu sécurisé, la déchèterie. L’évolution trouve sa raison aussi dans l’activité de bricolage très développée en Vendée au vu de nombre de magasins implantés sur le territoire.
Un éco-organisme, en France, a été investi, en 2013, d’une mission de recyclage et de traitement de ces déchets dangereux appelés Déchets Diffus Spécifiques dans le jargon ; il s’agit d’EcoDDS. Trivalis et ses collectivités adhérentes sont engagés, par convention, avec cet éco-organisme. Cette relation a permis de développer un tri rigoureux des produits dangereux afin de répondre à trois enjeux : enjeu environnemental, enjeu relatif à la sécurité humaine, enjeu financier.
Mais le tri des déchets dangereux, par catégorie, à opérer par les agents en déchèterie, reste complexe. Pour aider les agents sur le terrain, Trivalis missionne Pierre Wintrebert, agent du syndicat départemental formé à ce tri particulier. Son travail est d’accompagner les collectivités, d’échanger sur les erreurs de tri et de trouver ensemble des solutions. Cette collaboration a démarré début novembre et s’achèvera fin décembre. Deux mois où les agents de déchèterie, sur l’ensemble du département, vont apprendre à mieux réaliser le tri spécifique des déchets dangereux.
(1) 736 tonnes (EcoDDS) et 1 125 tonnes hors EcoDDS (hors huiles et batteries)
Par arrêté ministériel du 8 octobre 2020, l’agent de déchèterie, dont le rôle d’accueil est primordial, est renommé et devient « agent de réception et de valorisation de déchets ». |