Pour se faire une idée précise des techniques, Trivalis se déplace en France pour découvrir les moyens d’aujourd’hui pour valoriser des déchets.
A La Neuve-Lyre près d’Evreux, un groupe d’élus et de techniciens visitent, le 21 mai, l’usine Paprec spécialisée dans le recyclage du plastique et notamment, le recyclage des films appelés Polyoléfines (PEHD, PEBD et PP) dans le jargon des ingénieurs. Cette usine s’étend sur 70 000 m2 et emploie près de 100 salariés. Ici, Paprec propose aux industriels une collecte, une location de matériel, un tri et une valorisation de leurs déchets. Des lignes de broyage, de lavage, de séchage, de séparation aéraulique et d’extrusion se succèdent, sans oublier le laboratoire, pour produire des granulés qui répondent aux exigences des fabricants de sacs ou de bacs poubelle, de bâches d’isolation, de tubes pour évacuation et drainage, de mobilier de jardin (pots de fleur, support de parasol, …).
Un peu plus tard, dans la grande banlieue parisienne, à Limay, le petit groupe de visiteurs vendéens découvre une deuxième unité de Paprec : France Plastique Recyclage (FPR). Importante usine à l’effectif identique mais spécialisée, elle, dans la fabrication de granulés destinés à la fabrication de bouteilles d’eau. Danone, Evian, Volvic, etc., sont les clients des granulés. Pour parvenir à la fabrication de granulés devant devenir une nouvelle bouteille d’eau, avec contact alimentaire, Paprec a inventé un procédé unique en France. Le spécialiste du recyclage du plastique ne reçoit, à Limay, que des bouteilles d’eau plate, soit de la résine de PET Clair. Bien sûr, le process particulièrement complexe parvient à isoler le bouchon et l’étiquette ainsi que la colle qui la fixe. Là, aussi, le laboratoire tient une grande place et multiplie les contrôles à différentes étapes de la production vu l’enjeu : de nouvelles bouteilles d’eau seront fabriquées à partir des granulés sortant de FPR Limay.