Le syndicat cherche à optimiser la valorisation par tous les moyens. Les bidons ayant contenu des produits dangereux, appelés emballages vides souillés, déposés en déchèterie ont fait l’objet d’un diagnostic ; il révèle une économie potentielle de près de 300 000 €.

Trivalis constate que la quantité des emballages souillés vides, dits EVS, a doublé en 5 ans. Leur traitement coûte 400 000 € par an. Le service Technique a confié la mission d’un état des lieux à Tiphaine Rohou, alors étudiante, en alternance, en Licence professionnelle Gestion des déchets à l’antenne universitaire de La Roche-sur-Yon. Son travail a mis en évidence des leviers pour aboutir à des économies financières : présence d’eau dans les bennes, présence d’EVS issus des professionnels, absence de tri EcoDDS sur les EVS. Pour aider les collectivités à agir sur ces leviers, un document d’information (voir ci-contre) a été créé. Ce document personnalisé est transmis, par courrier, à chaque président de collectivité adhérente. Des solutions techniques sont préconisées pour chaque levier, propre à chacune des collectivités.

L’état des lieux départemental révèle donc que l’eau, dans la benne, représente 32 % des tonnages d’EVS collectés en 2018. Il s’agit d’eau de pluie. La mise en place de couvercle ou la construction d’un préau sont des solutions simples à mettre en oeuvre. Les professionnels sont à l’origine de 19 % de tonnage des EVS. La facturation des professionnels et des services municipaux est limitée sur ce flux en déchèterie. Des alternatives peuvent être proposées aux professionnels comme la déchèterie professionnelle ou vers une reprise par le fournisseur du produit.

Et enfin, des EVS pourraient rejoindre la filière développée par les éco-organismes dédiés tels que EcoDDS. En synthèse et au final, une économie de plus de 290 000 € peut être obtenue avec le concours de l’ensemble des collectivités adhérentes. Pour elles, l’enjeu économique va de 2 000 € à 35 000 € par collectivité.