Trivalis, en partenariat avec l’association Bout’à’Bout, a réuni un groupe de travail autour de la consigne du verre. Enthousiasme pour l’accélération de la bouteille en verre consignée en Vendée.
Le 25 mars, chez Les Coureurs de Lune, brasserie à La Ferrière, Trivalis rassemble un groupe de travail issu de la commission Communication-Prévention. Ce groupe est étendu à tous les partenaires du syndicat susceptibles de prendre part au déploiement de la consigne des bouteilles en verre. Et peut-être des bocaux et des lunch-box aussi.
Le Département, la Chambre d’Agriculture, la Chambre de Commerce et de l’Industrie, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat ont montré leur enthousiasme pour cette action de réemploi, d’économie circulaire.
Vice-président de Trivalis et pilote du groupe du travail, Yoann Grall ressent, devant ce petit groupe rassemblé chez le brasseur ferrois, la consigne comme « un changement de société pour préserver l’environnement. » En effet, le verre consigné permet d’économiser 80 % de gaz à effet de serre par rapport au verre recyclé. Auquel un gain d’eau de 30 % s’ajoute. Sans parler de la création d’emploi.
En Vendée, les bouteilles consignées ont entamé leur vie, sous l’impulsion de Bout’à’Bout. Cette association régionale, devenue une référence nationale, a créé la filière de la consigne et propose une logistique clef en main. Elle s’appuie sur une ancienne laverie à Clisson. Trivalis lui a fourni des casiers pour collecter les bouteilles consignées. Une animatrice spécialisée du syndicat démarche producteurs et distributeurs depuis plus d’un an en Vendée. Aujourd’hui, une centaine de professionnels proposent à leurs clients du vin ou de la bière en bouteille consignée. Demain, du lait et des jus. Après demain, des bocaux et lunch-box.
Le groupe de travail a confirmé ses motivations vis-à-vis du verre consigné en se déplaçant, ensuite à La Roche-sur-Yon Nord, chez Biocoop, l’un des distributeurs affiliés au réseau de la consigne.
Ensemble, consignons la bouteille en verre.