Ce mois-ci, le projet de loi Anti Gaspi sera débattu à l’Assemblée Nationale. Quelques jours avant, une commission sénatoriale constate en Vendée la fausse bonne idée de la consigne des bouteilles plastiques et des canettes en métal.
Présidée par Hervé Maurey, la commission sénatoriale de l’Aménagement du territoire et du Développement durable vient à la rencontre des élus de Trivalis au moment où la consigne du plastique, en projet, fait débat. Didier Mandelli, président du groupe d’études Economie Circulaire et Marta de Cidrac, rapporteure sur le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, accompagnent Hervé Maurey.
Cette commission sénatoriale constituée d’élus de différents départements français, sur une invitation de Didier Mandelli, est venue comprendre comment la Vendée pouvait être aussi performante en matière de tri et de valorisation des déchets. Hervé Robineau, Philippe Bernard, Gérard Hérault et Jean-Claude Richard ont eu à cœur d’afficher et de démontrer les résultats obtenus. Les multiples actions conduites par le syndicat départemental et les 17 collectivités chargées de la collecte sont à l’origine de cette performance. L’éco-citoyenneté des Vendéens y tient une grande place ainsi que la redevance incitative mise en oeuvre par la majorité des collectivités.
Hervé Robineau a invité Yves Auvinet à cette rencontre à double titre : président du Département mais aussi l’un des fondateurs de Trivalis : « La force de la Vendée réside dans la création d’un syndicat départemental qui a permis un travail de manière collaborative en Vendée depuis 20 ans. »
La visite de VENDEE TRI s’est imposée après l’échange du matin. Les Sénateurs ont pris le temps de découvrir les moyens techniques développés, par Trivalis, pour trier tous les emballages en Vendée.
Un point presse (notre photo de Une) a conclu la journée en Vendée. Marta de Cidrac évoque « un texte arrivé au Sénat très technique. Nous l’avons enrichi avec des amendements visant la protection de l’environnement à savoir la réduction du plastique, la protection du consommateur en évitant une augmentation du coût de la bouteille plastique en cas de consigne, et la préservation des territoires avec tout ce qui a été mis en oeuvre, comme ici en Vendée. » Et Didier Mandelli d’ajouter, la réduction du plastique à l’esprit : « Nous avons rédigé un amendement qui interdit la distribution des bouteilles en plastique dans les entreprises. Tout en précisant que « les bouteilles ne représentent qu’1 % de tous les emballages en plastique. Pourquoi ne pas s’attaquer à tous les autres emballages ? »