Le bilan des déchets 2016 est connu : davantage de déchets en déchèterie mais moins d’ordures ménagères. Et valorisation toujours au top.
Le 25 avril, lors d’une conférence de presse, Hervé Robineau et ses vice-présidents présentent le bilan des déchets collectés et traités en 2016. Le président de Trivalis se dit réjoui « de la baisse des ordures ménagères qu’il faut traiter en tri-compostage puis, pour le non valorisable, en enfouissement ; et cela coûte cher. » Un autre motif de satisfaction, pour Hervé Robineau : « Notre population augmente chaque année, signe que les Vendéens ont le souci de préserver leur département en consommant autrement. »
Jean-Claude Richard, vice-président en charge des Finances, voit dans la réduction des ordures ménagères, le développement de la tarification incitative par les collectivités. « Mais nous devons parler de prestation de service à propos de la facture déchet. L’usager doit comprendre que le service public comprend la collecte et le traitement des ordures ménagères, mais aussi la collecte sélective (emballages, verre, papier), et la gestion des déchèteries. »
Si les ordures ménagères baissent en 2016, les déchets apportés en déchèterie eux, augmentent, notamment, les déchets verts. « Le tonnage est conséquent et nous travaillons particulièrement cette thématique pour réduire l’apport des déchets végétaux en déchèterie » insiste Hervé Robineau.
Les déchets en déchèterie représentent un total de 267 373 tonnes soit la plus grande partie des déchets collectés par les collectivités. Sur les 15 filières déployées dans ces sites de collecte, Gérard Hérault précise que « 12 sont de valorisation. Celle des meubles fait une progression de 13 %, en 2016, avec l’équipement progressif en benne dédiée ». La collecte séparée des plaques de plâtre en déchèterie fait un bon de 24 %. « Tous ces déchets-là, auparavant, été enfouis » insiste Gérard Hérault.
Philippe Bernard, à la lecture du camembert (voir ci-dessous) représentant le traitement, note que « les déchets dangereux représentent un faible taux mais qu’il est essentiel de les collecter pour les traiter à part. »
Ensemble, les élus saluent la performance de valorisation globale des déchets 2016, près de 70 % de valorisation, loin devant la réglementation. « Le geste du tri est positif. Nous devons faire savoir que les ¾ de nos déchets ont une seconde vie » insiste Luc Guyau. « Nous le faisons à travers un document synthétique et pédagogique mis à disposition de nos collectivités ».