Soucieux de préserver la santé des personnes demeurant à proximité d’une installation, de respecter la qualité des sols, des eaux et de l’air, le syndicat met en œuvre différentes procédures.

1. Un état initial autour des installations de traitement

Avant la construction des équipements, la réglementation rend obligatoires des études d’impact environnemental pour chaque installation classée (TMB et ISDND).
Au-delà de la réglementation, Trivalis a pris l’initiative de procéder en plus à un état initial de la qualité de l’eau, de l’air et du sol des terres situées dans un périmètre de moins de 500 mètres de chaque installation.

Par la suite, au cours de l’exploitation, des prélèvements et des analyses sont réalisées pour vérifier l’absence d’impact des équipements en service.
Si, lors des analyses périodiques, des anomalies sont constatées, le syndicat prend les mesures nécessaires pour les faire disparaître.

2. Une surveillance de l’environnement et un suivi sanitaire des exploitations agricoles

En Vendée, des démarches particulières sont initiées pour préserver l’activité économique des exploitations agricoles. Pour chacune des installations de traitement, Trivalis signe une convention avec la Chambre de l’Agriculture pour la surveillance et le suivi sanitaire des exploitations agricoles.

Le syndicat réalise notamment des analyses bactériologiques et physico-chimiques des eaux prélevées dans les piézomètres du site, dans les puits privés et dans les puits agricoles ainsi que l’analyse des eaux superficielles. Pour sa part, la Chambre d’Agriculture conduit un suivi sanitaire des exploitations agricoles.
Toutes ces analyses et suivis ont pour objet de vérifier que le traitement des déchets, sur les installations, ne perturbent aucunement l’activité agricole.

3. Un suivi de la traçabilité et de la qualité du compost épandu

En 2009, Trivalis, le Conseil Départemental et la Chambre d’Agriculture signent une convention tripartite pour la valorisation du compost en agriculture et pour la traçabilité du compost.
Un protocole d’essais au champ et de suivi longue durée du compost est mis en œuvre sur des parcelles. Ce suivi est réalisé avec le concours des institutions techniques Inra et Arvalis.
Le compost n’est épandu que s’il répond à la norme NFU 44 051 en vigueur. Pour le vérifier, le syndicat fait procéder à une série d’analyses de chaque lot de compost avant leur commercialisation.

4. Des actions vendéennes pour éviter les nuisances olfactives et visuelles

Lors de la construction des usines de tri-compostage des ordures ménagères, les élus du syndicat ont fait le choix de prévoir un confinement total des installations lors des opérations de réception, criblage, fermentation, affinage et maturation. L’air vicié est capté et épuré. L’air rejeté dans l’air est ainsi débarrassé des mauvaises odeurs.
Une mesure olfactométrique et un jury de nez viennent vérifier le respect de la réglementation et l’absence de nuisances.

En matière de stockage, le syndicat départemental prend des mesures particulières au cours de l’exploitation sur site.
Pour limiter les envols, au fur et à mesure du dépôt des déchets ultimes dans les alvéoles, des couches régulières de terre mélangée à des gravats concassés sont installées. Cette mesure permet également de limiter l’impact visuel.