Avec le soutien de l’Ademe et de Trivalis, douze collectivités seront équipées d’un ou plusieurs broyeurs. Avec cet équipement, les déchets végétaux municipaux ne viendront plus en déchèterie.
Le 2 octobre, dans les jardins de Trivalis, l’entreprise Rabaud introduit des branches dans son broyeur pour démontrer la capacité de l’équipement à produire du broyat aux multiples formats et qualités. En paillage, il maintient le sol frais, limite les arrosages, et freine la pousse des mauvaises herbes.
Cette démonstration vient illustrer l’action majeure du syndicat en matière de prévention cette année : les déchets végétaux municipaux ne doivent plus venir en déchèterie. Pour limiter les coûts de traitement, et pour atteindre les objectifs du Plan régional de prévention et de gestion des déchets de diviser par deux les déchets végétaux en déchèterie.
Pour atteindre ces objectif, Trivalis a sollicité l’Ademe pour un accompagnement de cette opération. Au final, les collectivités ont bénéficié d’un prix divisé par deux grâce au soutien financier de l’Ademe appuyé par celui de Trivalis, soit un prix de broyeur à 4 780 €.
« C’est une opération intéressante pour nos collectivités, commente Hervé Robineau, président de Trivalis. Elles ont su en profiter puisque les 34 broyeurs potentiels sont acquis. Mais elles ont l’obligation de stopper les apports de déchets végétaux municipaux en déchèterie et de mener deux actions de sensibilisation auprès des habitants. » En effet, si les déchets végétaux municipaux représentent 14 % du global déchets végétaux, ceux des particuliers, eux, représentent 68 %. Pour aider les collectivités dans ces actions de sensibilisation à conduire auprès des particuliers, Trivalis les réunit, en atelier, ce 2 octobre. Animateurs prévention, techniciens et chargés de communication cogitent pour faire émerger de nouvelles idées et convaincre chaque jardinier du dimanche de changer ses pratiques au jardin, en conservant tonte de pelouse et taille de haie à la maison.