Une délégation d’élus et d’agents de collectivités corses découvre, en Vendée, les mercredi 17 et jeudi 18 mai, différents systèmes de tarification incitative mis en place par les collectivités vendéennes. L’ADEME, qui organise ce voyage, souhaite présenter aux Corses cette solution efficace pour réduire les déchets ménagers.
Au cours de ce voyage d’études, différents modes de tarification mis en place par les collectivités en charge de la collecte des déchets sont présentés.
Sur la communauté de communes Terres de Montaigu, collectivité pionnière avec la redevance incitative instituée en 2001, la délégation corse découvre l’historique de l’action. Les solutions proposées aux habitants pour réduire leurs déchets sont expliquées à la Valorétrie, un espace de vente d’objets détournés de la déchèterie. Sur un territoire voisin, au Pays des Herbiers, les contrôles d’accès en déchèterie et la collecte en point d’apports dotés d’un système d’ouverture par carte, sont présentés. En zone urbaine, à La Roche-sur-Yon, élus et techniciens détaillent, à leurs homologues, comment la redevance incitative s’adapte aux habitats collectifs. Une occasion de souligner le partenariat nécessaire avec les bailleurs sociaux.
Après ces visites de terrain, un après-midi de partage d’expériences se déroule à Trivalis le jeudi 18 mai pour évoquer la communication grand public et la mise en place de la tarification incitative dans les territoires touristiques. Deux collectivités littorales récemment engagées, la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles et la commune de l’Ile d’Yeu témoignent de leur expérience. Enfin, Trivalis présente le dispositif de communication départementale mis à la disposition de ses collectivités adhérentes.
L’objectif, pour la Vendée, est la généralisation de la tarification incitative par toutes les collectivités en charge de la collecte. Puisque la preuve est faite que ce mode de facturation permet, en moyenne, de réduire de 36 % les déchets ménagers. L’objectif est également de partager ces expériences et de participer ainsi à l’atteinte des objectifs nationaux fixés par la loi de Transition énergétique : moins 10 % de déchets en 2020 par rapport en 2010, en kg par an et par habitant.