Echange départemental sur le coût des déchets en Vendée

Le 16 janvier, toutes les collectivités chargées de la collecte en Vendée sont réunies à Trivalis pour échanger sur le coût de la gestion des déchets en Vendée.

Cet échange est possible grâce à la matrice des coûts complétée par chacune des collectivités, côté collecte et à la méthode ComptaCoût® qui permet la comparaison entre collectivités. Avant cela, le syndicat a complété le volet traitement. Pour l’important travail réalisé, Estelle Colas du Contrôle de gestion à Trivalis introduit la rencontre ainsi : « Je tiens tous à vous remercier d’avoir complété la matrice qui livre de précieuses informations sur la collecte ». Le cabinet d’études Adekwa assure la compilation et l’analyse des données issues de ces matrices. Son animateur, Thierry Aubry, se montrait également satisfait : « Pour la première fois, les données vendéennes sont exhaustives. Ce n’est pas le cas partout en France. » Thierry Aubry salue également la Vendée « pour ses performances budgétaires dans le domaine des déchets, comparée aux autres départements français : seulement 100 millions d’€ pour une année. »

Le matin, ce sont les collectivités rurales et rétro-littorales qui sont réunies ; l’après-midi, c’est au tour des collectivités littorales et urbaines de discuter des particularités qui expliquent un coût de collecte plus élevé ici ou là. Pour les collectivités concernées par un coût de collecte supérieur à la moyenne vendéenne pour les ordures ménagères ou pour les emballages, des leviers apparaissent pour étudier d’autres options de collecte et abaisser les coûts.

Quel impact de la collecte en camion bi-compartimenté ou robotisé sur le plan financier ? Quel impact de la baisse de la fréquence de collecte des ordures ménagères sur les quantités et sur les coûts de collecte ? Quel est l’impact des conteneurs enterrés ? Quel impact du choix du sac ou du bac jaune, sur le coût de la collecte ? Les techniciens ont avancé des réponses, Thierry Aubry aussi, fort de sa connaissance des collectivités au niveau national.

Chacun est reparti avec des leviers d’optimisation possibles, sur sa situation déjà performante : réduction de la fréquence de collecte, conditions d’accès dans les déchèteries, dispositif de collecte adéquat pour gérer les variations saisonnières, augmentation de la performance de la collecte du papier, notamment en zone littorale.