De plus en plus déposés en déchèterie, les emballages vides souillés (EVS) représentent un coût important pour Trivalis. Ces déchets dangereux, souvent de grande contenance, ne sont pas lourds puisque vides, mais sont encombrants (pot de peinture, bidon d’anti-mousse, produit de piscine, …).
De ce fait, le coût de transport ainsi que le coût de traitement de ces déchets dangereux sont par conséquent élevés ; ils étaient de 320 300 € en 2017 pour 370 tonnes. Le syndicat cherche donc à optimiser, voire à réduire, la quantité d’EVS apportée en déchèterie. Pour cela, il a confié un travail d’étude à Tiphaine Rohou, apprentie à Trivalis au pôle Déchèterie et étudiante en licence pro Gestion des déchets à La Roche-sur-Yon.
Après avoir travaillé sur les données chiffrées de la filière des emballages vides souillés, à partir d’une caractérisation réalisée en 2017 et d’informations tirées de l’observatoire déchèterie, Tiphaine s’attache maintenant à trouver des moyens d’optimiser la collecte et le transport de ces déchets. Des rencontres avec les prestataires chargés de la collecte, des entreprises privées, avec des agents de déchèteries et des usagers ont permis de constater les pratiques autour de la gestion de ces déchets et de mieux appréhender des pistes d’amélioration.
Au-delà de l’enjeu financier pour le syndicat en optimisant la filière des emballages vides souillés, il existe aussi un enjeu environnemental. Ces déchets dangereux doivent être collectés, transportés et traités de façon à ne pas nuire à la santé humaine et à l’environnement.