Réparer, retaper est un acte environnemental de tous les jours. Même si les mesures sanitaires actuelles ont contraint les organisateurs de la Journée de la Réparation d’annuler le rendez-vous prévu le 6 novembre aux Essarts.
En application de l’état d’urgence sanitaire, Trivalis, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent-Les-Essarts et le Scom Est Vendéen ont dû annuler la Journée de la réparation programmée le 6 novembre chez Emmaüs aux Essarts-en-Bocage.
S’il est une activité qui ne s’interrompt pas, en période de confinement, c’est bien la réparation. Elle doit vivre chaque jour. Les artisans-réparateurs, aux Essarts mais aussi partout en Vendée, le savent et poursuivent leur travail. Les conditions amènent ces artisans à réinventer leur façon de travailler, leur manière de rester en relation avec leurs clients. Le téléphone, le mail ou les réseaux sociaux sont autant d’outils pour entrer en contact avec un rempailleur, un couturier ou encore un réparateur de machine à laver. Ces artisans de la réparation font partie de ce cercle vertueux où on ne jette rien, où on récupère, où on retape, où on répare.
Réparer plutôt que jeter et faire travailler les artisans près de chez soi favorisent l’emploi local et participent à la protection de l’environnement. Une bonne action à notre portée, à tout moment.