Quatre députés et un sénateur ont été reçus à Trivalis le 17 octobre dernier. Ils sont repartis avec des sollicitations précises pour l’avenir des déchets.
Ce jour-là, ce 17 octobre à Trivalis, Stéphane Buchou, Véronique Besse, Didier Mandelli, Philippe Latombe et Béatrice Bellamy découvrent ou redécouvrent ce qu’est le syndicat départemental avec la présentation faite par Damien Grasset, président, et Erwan Calonnec, directeur. L’état des lieux des projets en cours a également était partagé auprès du sénateur et des quatre députés. Après quoi, a pris place un véritable échange autour de sujets préoccupants chez Damien Grasset et Erwan Calonnec : « Quel impact de la nouvelle REP PMCB sur le projet d’unité de CSR à partir des tout-venant ? La définition parisienne de la filière fait fi des conséquences sur des projets de territoire plutôt ruraux comme la Vendée et ses départements partenaires dans le projet CSR tout-venant ». Une anomalie relative à l’homologation de certains moteurs électriques, et pas d’autres, est remontée. Cette anomalie pénalise financièrement Trivalis.
Revenant sur le projet de CSR, Didier Mandelli est porteur d’une bonne nouvelle : l’examen du texte sur les énergies renouvelables pour y faire entrer le CSR.
Autre thème sur lequel Trivalis mobilise les Parlementaires : l’augmentation exponentielle de la TGAP(1) (Taxe Générale sur les Activités Polluantes). Aujourd’hui, de 40 € la tonne, la TGAP passe à 51 € en 2023 puis à 65 € en 2025. Le Sénateur rapporte qu’il dépose un amendement, depuis 8 ans, en vain, visant l’affectation des fonds TGAP à l’Ademe et le lissage de l’augmentation.
Damien Grasset et Erwan Calonnec alertent, une nouvelle fois, sur le projet de consigne plastique qui priverait les collectivités de recettes liées au tri des bouteilles en plastique PET notamment. Ce n’est pas là le seul défaut de ce projet : cette consigne rémunérait, d’une certaine façon, ce geste alors que les citoyens font le tri sans contrepartie depuis 20 ans.
Les Parlementaires s’entendent pour écrire un courrier au ministre de la Transition Ecologique et au ministre de la Transition Energétique pour les inviter en Vendée à voir sur place des installations efficientes comme les usines de tri-mécanique qui produisent du compost normé ou encore le centre de tri des emballages.
« Je suis heureux que nous ayons instauré le dialogue et de vous avoir ainsi intéressés au monde des déchets qui sont notre tâche quotidienne » conclue Damien Grasset. « Notre objectif final est le citoyen. »
(1) TGAP, taxe sur chaque tonne enfouie