Et si les consommateurs retrouvaient ou trouvaient, pour les plus jeunes, le réflexe de faire réparer leurs objets de consommation plutôt que de les jeter ?
Pour aider les consommateurs à acquérir un nouveau comportement, la Chambre de Métiers et Trivalis ont organisé une Journée de la réparation le samedi 3 décembre dans les locaux d’Emmaüs aux Essarts, à l’occasion de la Belle Vente de Noël.
Les artisans de la réparation sont souvent méconnus. Pourtant, ils peuvent accomplir de petits miracles ; ils savent prolonger la vie de votre téléviseur, donner une nouvelle jeunesse à votre paire de bottes, remettre sur route votre vieille bicyclette.
Aux Essarts, le 3 décembre, 7 artisans ont fait la démonstration de leur savoir-faire. Le public a pu apprécier le talent de ces 7 artisans, de la couturière au ferronnier d’art, du réparateur de vélos au rempailleur de chaises, du réparateur informatique à la tapissière d’ameublement.
La réparation, au cœur de cette journée, illustre l’économie circulaire et l’économie de proximité, toutes les deux créatrices d’emplois et de lien social.
Faire réparer permet de mieux dépenser, de consommer autrement et de faire travailler les commerçants et artisans à côté de chez soi. A ces valeurs, s’ajoute le geste pour l’environnement, en retardant le statut de déchet pour tel ou tel appareil que l’on fait réparer.
Cette action de promotion de la réparation était parrainée par l’Ademe, animée par le syndicat Trivalis via son Annuaire du réemploi en ligne, et par la Chambre de Métiers via son dispositif Répar’Acteurs.