Trivalis cherche à savoir ce que contient, en moyenne, une poubelle vendéenne, pour agir. Cela s’appelle une caractérisation. Bilan : le Vendéen peut mieux faire.

En Vendée, nous sommes champions du tri. Mais on peut encore mieux faire du côté des ordures ménagères. Le bac gris est réservé aux seuls déchets non recyclables, non valorisables. Ces déchets-là sont du papier-cadeau, un chiffon souillé, des couches, de la vaisselle cassée, des os, …

Le contenu moyen d’une poubelle en Vendée est connu, est révélé grâce à une caractérisation que le syndicat départemental opère régulièrement, pour en tirer des enseignements. Une caractérisation est l’analyse détaillée de la poubelle. Il en ressort que seuls 38,2 % sont véritablement des ordures ménagères.

Parmi les déchets valorisables présents à tort dans la poubelle, les biodéchets représentent 34,4 %. Tous les déchets biodégradables comme les épluchures ou les restes de repas peuvent rejoindre le compostage au fond du jardin. Ou être donnés à des poules. Lorsqu’on habite en appartement, il existe la solution du lombricomposteur ou du compostage collectif.

La caractérisation indique que près d’un tiers de la poubelle concerne des déchets à trier, des déchets recyclables comme des emballages, du papier ou encore des textiles. Nous disposons tous d’un dispositif pour trier ces éléments-là : emballages dans le sac ou dans le bac jaune, papiers dans les colonnes bleues et textiles (linge, vêtements, etc.) dans les colonnes blanches du Relais ou du Secours catholique. Si un doute persiste, téléchargez Trivaou, l’application mobile gratuite pour savoir où déposer vos déchets, pour bien trier.

En triant davantage nos déchets, nous participons à plus de valorisation, à moins de prélèvement des ressources naturelles. Nous participons aussi à la réduction des déchets enfouis fortement pénalisés par une taxe nationale sans cesse en augmentation. Depuis des années, le syndicat se mobilise pour obtenir la baisse des ordures ménagères. Leur quantité est passée de 174 000 tonnes en 2010 à 114 000 tonnes en 2021. Les efforts doivent être maintenus car la loi Agec nous demande de diviser par deux les déchets enfouis, en 2025 par rapport à 2010 : passer de 174 000 tonnes à 87 000 tonnes.

Ensemble, nous devons réserver notre poubelle d’ordures ménagères aux seules ordures ménagères. Pour préserver l’environnement et maîtriser la facture.