En 2002, les premiers composteurs sont fournis aux habitants au lancement de l’action de compostage individuel dans le département. Treize ans après, le seuil des 100 000 composteurs est dépassé.
De plus, il faut ajouter, à ce nombre, la pratique du compostage en tas que nombre d’habitants réalisent ainsi que l’installation éventuelle de lombricomposteurs pour les habitants ne possédant pas de jardin.
Les Vendéens ont donc pris la mesure de l’acte de la valorisation des déchets putrescibles possible à la maison. Épluchures de légumes, restes de repas, tonte de pelouse et taille de haies sont déposés dans le composteur, brassés et aérés. Dix mois plus tard environ, un amendement naturel, gratuit et de qualité est obtenu pour nourrir la terre où se cultivent les plants du potager, les plantes de la maison, et du jardin, les arbustes,…
Le tri des biodéchets et la valorisation à domicile ne vont pas s’arrêter là. En effet, sous l’effet de la mise en œuvre de la tarification incitative en Vendée, les habitants cherchent des moyens d’emplir moins leur poubelle pour moins la présenter à la collecte.
Les déchets organiques valorisés chez soi sont autant de déchets qui ne sont pas à collecter ni à traiter, soit des coûts en moins pour l’habitant et pour la collectivité.