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Plus que jamais, de la reconnaissance

« Nous voyons rarement tous ces hommes et femmes qui oeuvrent dans le domaine des déchets, précise Hervé Robineau, président de Trivalis.

« Aujourd’hui, au milieu de notre vie chamboulée, du personnel continue d’accomplir sa tâche, sa mission. Non pas comme si rien n’était, car il leur faut appliquer des mesures de protection, mais ces hommes et ces femmes assurent sans rechigner, la collecte et le traitement de nos déchets. Nous leur devons toute notre reconnaissance. Je tiens à leur dire merci pour leur courage qui permet aux collectivités de répondre, sans faille, à l’obligation de salubrité publique. »

En Vendée, la collecte des déchets est réalisée par 17 collectivités locales, communautés de communes pour la plupart. Il s’agit, dans certains cas, des agents de la collectivité, dans d’autres cas, de salariés d’entreprise missionnée par la collectivité. Il s’agit, dans tous les cas, d’agents de déchèterie, d’entretien ou de ripeurs. Tous font un travail, parfois invisible mais difficile. D’ailleurs, certains Vendéens remercient, les agents de collecte, par des petits mots collés sur le bac.

Après la collecte, Trivalis assure le traitement des déchets en leur faisant suivre la filière correspondant à chaque type de déchet. Pour cela, le syndicat départemental fait appel à des prestataires, des entreprises. Ainsi, aujourd’hui, du personnel travaille au centre de tri à La Ferrière, sur les deux usines de traitement mécano-biologique à Saint-Christophe-du-Ligneron et à Château d’Olonne, dans les centres de transfert et sur les installations de stockage disséminés dans le département.

Au sein de la crise, sans précédent, que nous traversons, nombre d’activités se sont interrompues en France et en Vendée. Mais il en est qui doivent obligatoirement être maintenues, celle de la collecte et du traitement des déchets. Ainsi, la collecte à domicile, celle des colonnes sont assurées. Ordures ménagères, emballages, verre et papier continuent d’être ramassés, triés et valorisés.

Deux domaines sont impactés par la crise et chacun s’en est aperçu. En premier les déchèteries. Elles sont fermées depuis le 16 mars, et jusqu’à nouvel ordre, du fait du confinement et de la limitation des risques de contamination. Deux semaines plus tard, ce sont les conteneurs blancs, dédiés au textile, sacs et chaussures, qui ne sont plus vidés, Le Relais Atlantique n’ayant plus les moyens humains pour vider les conteneurs.

Chaque Vendéen est invité à conserver chez lui, ce qu’il avait l’habitude d’apporter à la déchèterie ou de déposer dans les conteneurs blancs du Relais. Ainsi, il participera aussi à la salubrité publique.